Arts appliqués, métiers d’art et céramiste de formation, Bernard Lancelle s’intéresse essentiellement à la représentation du corps féminin.

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Initié aux techniques du bronze en Italie dans les années 90, il confectionne des petites ou imposantes sculptures, les plus grandes pièces pouvant mesurer jusqu’à 1m60 et peser jusqu’à 150 kg. Ces sculptures sont parées de rondeurs à la fois imposantes et d’une grande finesse.

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La matière, terre, fonte d’acier ou bronze arbore des courbes longilignes souvent graciles et évocatrices de la féminité de la déesse de l’amour et beauté de la mythologie romaine, Vénus.

Outre ses sculptures « vénusiennes », l’artiste travaille également le raku, technique d’émaillage mise au point dans la céramique japonaise au XVIème siècle.

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Juste après la cuisson, ces pièces sont enfournées pour enfumage afin de modifier les couleurs apportées par les oxydes grâce à l’apport de l’oxyde de carbone provoqué par l’enfumage. Après avoir recouvert la pièce partiellement de différents types d’oxydes et préparation pour émaillage (cuivre, fer, cobalt, …), la cuisson est une magie qui s’opère différemment selon les durées, températures de cuisson (jusqu’à 1000 degrés) et durée d’enfumage.